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FinTech : la révolution digitale de la banque

C’est un raz-de-marée : les Fintech investissent tous les secteurs de la banque et de l’assurance. Les start-ups auront-elles la peau des banques ?

Par Pierre Monclos – Le 30 septembre 2016

C’est un raz-de-marée : les Fintech investissent tous les secteurs de la banque et de l’assurance. Les start-ups auront-elles la peau des banques ?

Longtemps épargnés par la révolution numérique, les secteurs financier et bancaire n’échappent pas, à leur tour, à la transformation. Grâce à des technologies innovantes et peu coûteuses, les startups labellisées “Fintech” se multiplient et permettent désormais de régler des achats, de prêter de l’argent, d’épargner ou d’investir. Au premier trimestre 2016, les Fintechs auraient permis de lever 4,9 milliards d’Euros dans le monde en capital-risque, d’après l’étude trimestrielle de KPMG. En France, l’investissement est passé de plus de 19 millions d’euros en 2014 à 167 millions en 2015. 

L’Amérique du Nord et l’Asie, en tête de la révolution Fintech

Avec 40 startups référencées parmi les 100 premières du classement réalisé par KPMG, les Etats-Unis sont en position très largement dominante dans le secteur. De grands acteurs comme Starbucks, grâce à un système de fidélisation, se lancent dans la fintech. Selon le Wall Street Journal, la société Paypal détiendrait plus d’argent de ses clients que les 20 plus grandes banques américaines. Pourtant, PayPal n’est pas une banque.

Du côté de l’Asie du Sud est, près de 2,8 milliards d’Euros auraient été investis dans ces technologies en 2015. En Chine, Ant Financial, filiale financière du géant du e-commerce Alibaba, a levé 4,5 milliards de dollars et a acquis récemment une startup américaine spécialisée dans la biométrie, EyeVerify.

En France, quelques pépites

La France peine à rattraper son retard. En Europe, le Royaume-Uni reste la première en matière de fintech. Mais l’hexagone héberge tout de même quelques success stories, telles que Leetchi, un outil pour créer des cagnottes en ligne, racheté par le Crédit Mutuel Arkea pour plus de 50 millions d’euros. L’application Lydia, qui associe la carte bancaire au numéro de téléphone pour échanger de petites sommes entre particuliers. Réunis au sein de l’association FranceFintech ou au coeur du pôle de compétitivité Finance Innovation, les startups françaises mobilisent leurs énergies pour se faire une place sur le marché mondial.

Les banques s’y mettent 

A l’image du Crédit Mutuel Arkéa, qui s’est porté acquéreur de Leetchi, les banques s’intéressent de plus en plus aux jeunes pousses de la Fintech. Alors qu’on prédisait la fin du système bancaire traditionnelle, il semblerait plutôt qu’on s’achemine vers une fusion de ces deux univers. 


Les banques intègrent progressivement la Fintech à leur stratégie. Les investissements dans la Fintech commencent ainsi à se concrétiser : c’est le cas dans 19 grandes banques mondiales, notamment Goldman Sachs, en 1ère position, qui a investi dans 9 Fintechs. En France, deux banques ont déjà conclu un deal avec un représentant de la Fintech.

Fabrice Odent, associé KPMG, reponsable des activités Financial Service, The Pulse of Fintech, Q1, KPMG


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