Actua­li­tés

Exemples de SPOC sur-mesure pour les entre­prises

Les entre­prises convain­cues des oppor­tu­ni­tés offertes par les SPOC sur-mesure cherchent aujour­d’hui des exemples de projet déjà déployés ou en réflexion.

Par Pierre Monclos – Le 3 mars 2015

Les entre­prises convain­cues des oppor­tu­ni­tés offertes par les SPOC sur-mesure (ou intra-entre­prise) cherchent aujour­d’hui des idées, des exemples de projets déjà déployés ou en réflexion au sein d’autres entre­prises.


Thème du SPOC : Les marchés finan­ciers    

Pourquoi un SPOC ?

Dans une grande entre­prise du secteur bancaire, certaines popu­la­tions de colla­bo­ra­teurs ayant BAC à BAC+2 n’ont jamais suivi de forma­tion (initiale ou conti­nue) sur le fonc­tion­ne­ment des marchés finan­ciers. A travers un SPOC qui leur est proposé sur ce thème, ils déve­loppent une culture commune, tout en échan­geant sur les enjeux etim­pacts concrets pour leurs métiers et leurs clients. 

Ainsi se déve­loppe une commu­nauté d’ap­pre­nants dans le cadre d’un dispo­si­tif valo­ri­sant (car valo­risé par l’en­tre­prise)Loin d’une forma­tion théo­rique, chacun apprend grâce :

  • aux ressources variées mises à sa dispo­si­tion (vidéos, acti­vi­tés, docu­ments)
  • aux échanges avec les autres appre­nants
  • aux échanges avec les experts internes qui animent le SPOC


Thème du SPOC : Méthodes agiles de gestion de projet    

Pourquoi un SPOC ?

Avec des cas pratiques appliqués à des projets de l’en­tre­prise, le SPOC permet de former de manière très opéra­tion­nelle les parti­ci­pants. Le travail en groupe et les échanges contri­buent à créer des méthodes de travail parta­gées et une culture de gestion de projet agile adap­tée à l’en­tre­prise.

Chacun avance à son rythme, peut appro­fon­dir les sujets qu’il souhaite via une riche pano­plie de ressources et peut person­na­li­ser les outils qui lui sont propo­sés. Le fait de se former envi­ron 3h par semaine pendant plusieurs semaines permet de tester direc­te­ment en situa­tion de travail ce que l’on apprend en forma­tion. Chacun peut aussi mettre en avant des bonnes pratiques issues de son expé­rience. Rien de tel pour apprendre des autres, apprendre aux autres et opti­mi­ser la trans­po­si­tion des acquis en situa­tion profes­sion­nelle.

Option : et pour ceux qui le souhaitent, à l’is­sue du SPOC chaque parti­ci­pant peut s‘ins­crire à un atelier pratique présen­tiel d’une jour­née limité à 12 personnes, centré sur une mise en appli­ca­tion appro­fon­die, animée par un expert interne de l’en­tre­prise. Car avec le SPOC, le blen­ded-lear­ning (ou forma­tion mixte) permet dès la phase “distan­cielle” de mettre en pratique ses acquis (là ou l’e-lear­ning clas­sique propo­sait souvent seule­ment une partie pure­ment théo­rique).


Thème du SPOC : Inté­gra­tion des nouveaux colla­bo­ra­teurs    

Pourquoi un SPOC ?

Chaque nouveau colla­bo­ra­teur a beau­coup d’in­for­ma­tions à assi­mi­ler lors de son arri­vée dans l’en­tre­prise. Il a égale­ment besoin d’être formé sur plusieurs outils, produits…

Le SPOC est un dipo­si­tif souple et valo­ri­sant pour propo­ser à ces colla­bo­ra­teurs de se former et s’in­for­mer sur les outils et process de l’en­tre­prise, mais aussi sur la culture de l’en­tre­prise et ses valeurs.

Au delà de la forma­tion, le SPOC dans sa dimen­sion commu­nau­taire devient un véri­table outil d’in­té­gra­tion puisqu’il permet d’échan­ger, sans barrière géogra­phique ni hiérar­chique, avec les autres nouveaux arri­vants, avec les RH et avec des colla­bo­ra­teurs plus anciens de l’en­tre­prise. Il génère au passage une remon­tée d’in­for­ma­tion très précieuse pour le service RH.

Le contenu de ce SPOC évolue régu­liè­re­ment pour inté­grer les remarques des parti­ci­pants et de l’équipe péda­go­gique, mais aussi pour tenir compte des évolu­tions de l’en­tre­prise (exemple : fusion de l’en­tre­prise avec un acteur majeur du marché). Il devient alors un outil stra­té­gique pour accom­pa­gner les chan­ge­ments majeurs dans l’en­tre­prise.


Thème du SPOC : Mise en place d’un nouvel outil infor­ma­tique        

Pourquoi un SPOC ?

La mise en place d’un nouvel outil infor­ma­tique dans une entre­prise néces­site toujours un accom­pa­gne­ment du chan­ge­ment, un grand besoin de commu­ni­ca­tion et de forma­tion auprès des futurs utili­sa­teurs. L’objec­tif est que chaque futur utili­sa­teur puisse véri­ta­ble­ment s’ap­pro­prier l’ou­til (et non pas subir sa mise en place, sans quoi il aura tendance à résis­ter au lieu d’en faci­li­ter le déploie­ment).

Le SPOC s’in­tègre logique­ment et faci­le­ment dans une telle stra­té­gie d’ac­com­pa­gne­ment du chan­ge­ment, et permet autant de commu­niquer sur l’ou­til que de former les futurs utili­sa­teurs en condi­tions réelles.

En effet le SPOC permet à chacun de mettre en pratique ce nouvel outil comme s’il l’uti­li­sait dans son travail habi­tuel (puisque la mise en pratique se fait sur des exemples concrets qui font déjà le quoti­dien des futurs utili­sa­teurs). Quoi de plus effi­cace pour inté­grer le nouvel outil infor­ma­tique dans les pratiques de travail de chacun ?

Le SPOC permet aussi et c’est fonda­men­tal de faire­re­mon­ter et d’échan­ger sur les éven­tuels problèmes qui n’ont pas encore été iden­ti­fiés, rédui­sant encore plus la fron­tière entre l’ou­til tel qu’il est pensé et l’ou­til tel qu’il sera utilisé au quoti­dien.

De surcroît, le SPOC permet, dès la phase de forma­tion, de créervalo­ri­ser et diffu­ser des bonnes pratiques qui vien­dront des futurs utili­sa­teurs eux-mêmes.

On opti­mise ainsi l’ap­pro­pria­tion de l’ou­til par tout un chacun, évitant le clas­sique “passage en force” que l’on sait inadapté au déploie­ment de nouveaux outils infor­ma­tiques.

 

Thème du SPOC : Perfec­tion­ne­ment en anglais        

Pourquoi un SPOC ?

Avec la fin du DIF et au vu des premières forma­tions éligibles au CPF, les entre­prises doivent réin­té­grer dans leur budget les forma­tions aux langues étran­gères. Souvent le volume de personnes à former est impor­tant, aussi le SPOC est parti­cu­liè­re­ment bien adapté à ce type de forma­tion car il permet de :

  • mutua­li­ser le budget forma­tion : on créée un dispo­si­tif qui est ensuite déployé auprès d’un volume impor­tant de parti­ci­pant, avec des sessions régu­lières (par exemple 3 sessions par an)
  • favo­ri­ser les échanges dans la forma­tion : les échanges avec d’autres parti­ci­pants et avec le forma­teur sont indis­pen­sables pour une forma­tion en langue, ce que permet le SPOC contrai­re­ment à l’elear­ning clas­sique
  • déve­lop­per un voca­bu­laire adapté : le fait d’avoir des cas pratiques sur des projets de l’en­tre­prise permet à chaque parti­ci­pant de déve­lop­per unvo­ca­bu­laire propre à son secteur d’ac­ti­vité et/ou à son métier
  • moti­ver chaque parti­ci­pant : la réus­site à ce SPOC donne droit à un certi­fi­cat de réus­site remis en main propre par le chef d’éta­blis­se­ment, et chacun a la possi­bi­lité s’il le souhaite de passer le TOEIC à l’is­sue du SPOC (il choi­sit alors une option qui prolonge le SPOC de deux semaines supplé­men­taires, adap­tées à la prépa­ra­tion du TOEIC) 

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