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L’ap­pre­nant du mois : Grégory, le « data quadra »

Portrait d’un passionné, qui ne fait pas les choses à moitié. En deux ans, il a déjà suivi et terminé une douzaine de MOOC certi­fiants.

Par Pierre Monclos – Le 16 décembre 2016

Grégory Ramos est un passionné qui ne fait pas les choses à moitié. En deux ans, il a déjà suivi et terminé une douzaine de MOOC certi­fi­cants, dont « gestion de projet » (parcours avancé) et « Le travail flexible ».

 

Grégory Ramos : "J’ai pour objec­tif de deve­nir un « data quadra » : le digi­tal est plein d’op­por­tu­ni­tés et j’ai envie de les saisir. Pour me former, je suis régu­liè­re­ment des MOOC et j’es­saie d’ap­pliquer tout ce que je découvre dans mon quoti­dien profes­sion­nel".

Grégory Ramos suit des MOOC pour complé­ter un parcours qu’il quali­fie de « subti­le­ment inédit. » En effet, à 42 ans, ce lyon­nais a mené des projets cultu­rels avant de se lancer à son compte comme détec­tive privé. Son rôle : collec­ter des éléments de force probante dans le cadre de procé­dures judi­ciaires pour le compte de ses clients. Il a même eu l’idée pendant un temps de créer un lieu de vie, de rencontres et de partages autour des spécia­li­tés ibériques. Dernière expé­rience en date : « faci­li­ta­teur de créa­ti­vité » et consul­tant-forma­teur pour la créa­tion d’en­tre­prise.

Il n’aime pas qu’on le quali­fie de « serial MOOCeur » et pour­tant, son profil Linke­din affiche pas moins d’une douzaine de certi­fi­ca­tions issues de diffé­rentes plate­formes de MOOC. 

Son premier MOOC : en 2015

Le MOOC RH de l’Ecole française de comp­ta­bi­lité : le début d’une longue série. 

Sa devise : « chaque MOOC a une histoire »

J’ai toujours un objec­tif parti­cu­lier quand je m’ins­cris sur un MOOC. Je connais d’avance l’usage que je vais pouvoir faire de ces nouvelles compé­tences.

  • Chacun d’entre eux s’ins­crit donc dans un projet profes­sion­nel.

SON But : « Apprendre pour faire »

J’aime me dire que je suis acteur de ma propre vie, dans tous les secteurs et que je pour­rai me former tout au long de ma vie. Quand je m’ins­cris à un MOOC, c’est toujours dans un but précis. Par exemple, j’ai suivi le MOOC « Le travail flexible » de Xavier Maze­nod et Unow. La qualité des ressources, le cas fil rouge, la richesse des échanges entre les parti­ci­pants… j’ai été séduit par cette forma­tion. 

Mais si je la suis, c’est avant tout parce que j’ai des projets profes­sion­nels en lien avec le cowor­king, j’en­vi­sage par exemple de prendre en charge la gestion d’un espace de cowor­king. J’ai suivi le MOOC Culture Digi­tale égale­ment : mon ambi­tion alors était de pour­suivre ma trans­for­ma­tion digi­tale person­nelle. 

  • Un MOOC, pour moi, doit toujours servir un projet.

Son conseil : « Bien iden­ti­fier ses objec­tifs »

Je crois que pour tirer profit d’un MOOC il faut appliquer immé­dia­te­ment les ensei­gne­ments. Ainsi, quand j’ai suivi le MOOC Gestion de projet, j’ai tout de suite réuti­lisé les méthodes ensei­gnées par Rémi Bache­let dans ma vie person­nelle : pour parta­ger mes tâches profes­sion­nelles de ma vie privée. A l’époque, j’étais consul­tant-forma­teur. J’avais déjà quelques réflexes d’or­ga­ni­sa­tion, mais le MOOC m’a donné un cadre plus struc­turé, à partir de ce moment-là, j’ai réalisé des sessions de brains­tor­ming créa­tif, j’ai utilisé des outils colla­bo­ra­tifs etc. 

  • Je crois que pour suivre un MOOC dans des condi­tions opti­males, il est impor­tant de bien défi­nir ses objec­tifs. C’est le meilleur levier de moti­va­tion ! 

 

Pour en savoir plus, retrou­vez son article sur le MOOC « L’en­tre­prise agile »

 

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