Digi­tal lear­ning et forma­tion

Le plan de forma­tion peut-il conte­nir des MOOC ?

Avec le digi­tal lear­ning, les respon­sables forma­tion font leur trans­for­ma­tion digi­ta­le… et se posent beau­coup de ques­tions. Dans cette série de chro­niques, Pierre Monclos répond aux prin­ci­pales inter­ro­ga­tions des respon­sables forma­tion.

Par Pierre Monclos – Le 17 juillet 2017

Avec le digi­tal lear­ning, les respon­sables forma­tion font leur trans­for­ma­tion digi­ta­le… et se posent beau­coup de ques­tions. Dans cette série de chro­niques, Pierre Monclos répond aux prin­ci­pales inter­ro­ga­tions des respon­sables forma­tion.


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Le plan de forma­tion peut-il conte­nir des MOOC ?

Oui, mais en fait tout dépend de ce que l’on met derrière la notion de plan de forma­tion.
Le plan de forma­tion, tel qu’il exis­tait depuis quelques années, est désor­mais devenu un plan libre, appelé par les spécia­listes un plan de déve­lop­pe­ment des compé­tences. Dans la mesure où la loi n’im­pose quasi­ment plus de budget forma­tion en pour­cen­tage de la masse sala­riale, les services RH sont désor­mais libres d’y inté­grer tout dispo­si­tif qui permet de déve­lop­per des compé­tences. Et peu importe que ce dispo­si­tif soit une action de forma­tion profes­sion­nelle au sens du droit du travail (on parlait à l’époque d’ac­tion impu­table au plan).
Le respon­sable forma­tion peut donc se foca­li­ser sur les meilleurs moyens d’at­teindre l’objec­tif du plan : déve­lop­per les compé­tences des colla­bo­ra­teurs en lien direct avec leurs métiers et la stra­té­gie de l’en­tre­prise. Et ce n’est pas une logique pure­ment descen­dante, il y a une place plus impor­tante lais­sée aux initia­tives de forma­tion venant des sala­riés.

Comment les MOOC s’ins­crivent-ils dans cette nouvelle logique ?

Les MOOC, de par leur acces­si­bi­lité, s’in­tègrent parfai­te­ment dans ce nouveau plan de déve­lop­pe­ment des compé­tences. Ils peuvent être inté­grés de plusieurs manières dans ce plan :

  1. er cas : chaque sala­rié peut suivre libre­ment des MOOC sur son temps de travail, à condi­tion d’en infor­mer le service forma­tion, il est un acteur direct de son évolu­tion profes­sion­nelle
  2. ème cas : chaque sala­rié peut se former avec des MOOC sur son temps de travail, mais à condi­tion que le MOOC fasse partie d’une liste établie préa­la­ble­ment par le service forma­tion
  3. ème cas : pour chaque MOOC, un accom­pa­gne­ment du colla­bo­ra­teur et un suivi indi­vi­dua­lisé sont prévus, on entre donc dans la défi­ni­tion d’une action de forma­tion profes­sion­nelle. Il est dès lors possible de faire une action grou­pée auprès de tous ceux ayant besoin de déve­lop­per les compé­tences visées.


On peut avoir dans une même entre­prise plusieurs de ces cas, et cette liste n’est pas exhaus­tive.


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