Digi­tal lear­ning et forma­tion

Témoi­gnage : le digi­tal lear­ning chez UFF Banque

Comment se passe concrè­te­ment la mise en place du digi­tal lear­ning dans une entre­prise ? Mathieu Becker parle de son expé­rience chez UFF Banque.

Le 17 mai 2018

Mathieu Becker est respon­sable forma­tion chez UFF Banque. Il anime égale­ment un master en gestion de patri­moine à l’IAE Gustave Eiffel. Il pilote les actions de forma­tion pour envi­ron 1000 colla­bo­ra­teurs dans des domaines tech­niques comme la fisca­lité, l’im­mo­bi­lier ou les marchés finan­ciers. Mais égale­ment sur des problé­ma­tiques compor­te­men­tales et commer­ciales à travers des forma­tions en mana­ge­ment par exemple.

                    

Comment conce­voir un dispo­si­tif adapté à son projet de forma­tion ?

Le digi­tal lear­ning est un excellent moyen d’op­ti­mi­ser les coûts, puisque il permet de toucher un maxi­mum de colla­bo­ra­teurs en un mini­mum de temps. C’est aussi un excellent moyen de faire passer des messages, d’in­for­mer les stagiaires, de faire passer des règles et des connais­sances théo­riques.

Grâce à cela, UFF a mis en place une véri­table péda­go­gie inver­sée. Pendant long­temps les stages présen­tiels servaient à faire passer les connais­sances. Le forma­teur était très actif et les étudiants étaient passifs. 

Grâce au digi­tal lear­ning, on va pouvoir deman­der au stagiaire de venir faire des modules en digi­tal lear­ning avant le stage. Il va ainsi pouvoir acqué­rir un certain nombre de connais­sances théo­riques ou tech­niques. Et fina­le­ment, la forma­tion en présen­tiel va servir à mettre en musique ces connais­sances, puis faire des mises en situa­tion, des cas pratiques ou s’en­traî­ner avec ses pairs.

L’es­sen­tiel pour réus­sir un projet de digi­tal lear­ning est de bien défi­nir les objec­tifs péda­go­giques à travers un cahier des charges extrê­me­ment précis. On va ainsi pouvoir amélio­rer le retour sur inves­tis­se­ment des actions de forma­tion qui vont inté­grer ce nouvel outil de lear­ning.

Comment impliquer toutes les parties prenantes ?

Aujour­d’hui, le service forma­tion est au cœur de la trans­for­ma­tion digi­tale de l’en­tre­prise. Que ce soit les direc­teurs au moment du cadrage du projet ou les commer­ciaux appre­nants qui parti­ci­paient à des témoi­gnages, chez UFF tout le monde était partie prenante et souhai­tait y parti­ci­per.

Il faut savoir sortir de sa zone de confort, savoir prendre des risques pour essayer de réflé­chir et apprendre à travailler diffé­rem­ment. C’est en tout cas de cette manière que Mathieu Becker a pu monter un certain nombre de parcours en digi­tal avec ses parte­naires, en travaillant en mode colla­bo­ra­tif.

Comment enga­ger les parti­ci­pants en digi­tal lear­ning ?

Le fait de tester soi-même un MOOC avant de propo­ser ce format en entre­prise permet de favo­ri­ser l’en­ga­ge­ment des parti­ci­pants dans ce nouvel outil de forma­tion. 

Une variété forte de propo­si­tions péda­go­giques permet égale­ment d’en­ga­ger. On pense au quiz, aux travaux pratiques, au forum… Il existe autant d’ac­ti­vi­tés que d’idées qui traversent l’es­prit d’un respon­sable forma­tion ou d’un forma­teur. Enfin ce qui nous engage, c’est d’avoir à faire à des pairs en tant qu’in­ter­ve­nant. Et c’est juste­ment sur les conseils de nos parte­naires en forma­tion digi­tale que nous avons fait inter­ve­nir à titre d’ex­pert des personnes qui exerçaient le même métier que nos appre­nants.

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