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La sécu­rité des données : quelles réponses des FinTech ?

En matière de sécu­rité des données, les Fintechs ont de véri­tables réponses à appor­ter pour sécu­ri­ser les tran­sac­tions ou lutter contre les cybe­rat­taques.

Par Simon Amiot – Le 2 mars 2017


En matière de cyber­sé­cu­rité et de protec­tion des données, les fintech ont une vraie longueur d’avance. La sécu­rité des données est devenu un véri­table enjeu pour les entre­prises de la finance et vous allez voir que les nouvelles tech­no­lo­gies sont en train de deve­nir de véri­tables remparts aux cybe­rat­taques.



Extrait de la vidéo de forma­tion Révo­lu­tion Fintech

Dans cette vidéo nous allons parler d’un aspect tech­no­lo­gique devenu incon­tour­nable ces dernières années dans la finance : la cyber­sé­cu­rité. Nous verrons pourquoi on en parle autant, et explo­re­rons deux réponses propo­sées par les fintech : la biomé­trie et la cryp­to­gra­phie.


Les attaques infor­ma­tiques : un fléau pour la finance

On entend régu­liè­re­ment parler d’at­taques infor­ma­tiques contre des insti­tu­tions bancaires. Vous avez peut être entendu des récentes attaques sur les banques, comme celle du groupe Swift qui a dérobé 80 millions de $ à la réserve fédé­rale améri­caine au bangla­desh début 2016.

On parle aussi beau­coup de vols d’in­for­ma­tions person­nelles permet­tant d’ac­cé­der à ses comptes. En 2011 une étude ASIS estime que le Pira­tage d’in­for­ma­tions repré­sen­tait un préju­dice finan­cier de 45 milliards de dollars..

Résul­tat: un manque de confiance dans les orga­nismes finan­cier. Comment y remé­dier ?

La biométrie comme outil de protection des données


Biomé­trie : et si la nature avait la réponse à tous nos problèmes ?

Et si la sécu­rité des données passaient par la biomé­trie ? La première réponse à cet enjeu majeur vient de notre corps. Nos empreintes digi­tales, notre voix, nos yeux, vont permettre de sécu­riser l’ac­cès aux services finan­ciers notam­ment. Et oui, nous sommes tous uniques. Et même si nos empreintes ne sont pas infal­si­fiables, elles sont bien plus diffi­ciles à répliquer que n’im­porte quel mot de passe.

Apple, par exemple, propose sur ces derniers I-phones de déver­rouiller son portable et ses services par empreinte.

Un problème impor­tant se pose tout de même : avec ces services, ne sommes nous pas en train de permettre la diffu­sion de notre iden­tité biomé­trique ?

Et bien contre toute attente, il se pour­rait bien qu’elle soit en fait protec­trice de la vie privée !

C’est ce qu’on appelle la biomé­trie « intraçable  », permis par le cryp­tage biomé­trique.

Ce cryp­tage permet de trans­for­mer de manière irré­ver­sible les données biomé­triques en données qui ne contiennent aucune infor­ma­tion sur ces mêmes données biomé­triques sources initia­le­ment four­nies. Ainsi,  aucune donnée biomé­trique n’est conser­vée.

Cette tech­no­lo­gie nous permet donc de sécu­ri­ser l’ac­cès à des données sensibles tout en assu­rant l’as­pect privé et confi­den­tiel de nos données biolo­giques.

Imagi­nez que pour faire un vire­ment, demain, vous n’ayez plus qu’à le dire à haute voix et à vous authen­ti­fier avec vos yeux pour vali­der de manière infal­si­fiable et sécu­ri­sée votre tran­sac­tion … Ca fait rêver non ?

La cryptographie comme outil de protection des données


Cryp­to­gra­phie & crypto monnaies : le futur de la finance ?

Une deuxième disci­pline incon­tour­nable pour sécu­ri­ser les données des services finan­ciers est la cryp­to­gra­phieLa cryp­to­gra­phie a pour objec­tif de sécu­ri­ser nos commu­ni­ca­tions, tran­sac­tions et infor­ma­tions en les codant via des algo­rithmes de manière à les rendre incom­pré­hen­sibles, puis, à partir de ces infor­ma­tions codées, de resti­tuer les infor­ma­tions origi­nales grâce à une clé.

Aujour­d’hui on parle notam­ment beau­coup des crypto-monnaies. Mais qu’est ce que c’est ?

Une crypto-monnaie est une monnaie digi­tale ayant recours à la tech­no­lo­gie de la cryp­to­gra­phie pour plus de sécu­rité et une meilleure régu­la­tion. C’est de plus un système décen­tra­lisé : aucune entité centrale n’existe pour super­vi­ser les proces­sus. Plus besoin de tiers de confiance.

Étant entiè­re­ment digi­tale et déma­té­ria­li­sée, cette nouvelle forme de monnaie peut faire peur… Mais en vérité, son carac­tère infal­si­fiable et sécu­risé pour­rait rapi­de­ment chan­ger la donne. Si bien que des acteurs finan­ciers établis s’in­té­ressent de près à la tech­no­lo­gie qui rend tout cela possible : la block­chain.

Un exemple : une filiale belge de BNP Pari­bas s’est asso­ciée à Paymium un site permet­tant d’ache­ter la crypto monnaie Bitcoin. Cette tech­no­lo­gie qui était ancien­ne­ment asso­ciée au Dark­net et à des acti­vi­tés illé­gales est désor­mais présen­tée en France comme le futur de la finan­ce… Ce qui est sûr, c’est qu’on a pas fini d’en entendre parler.

Le bitcoin : l'avenir de la sécurisation des transactions


Conclu­sion

Pour répondre aux enjeux crois­sants de sécu­ri­sa­tion de données finan­cières et du manque de confiance des utili­sa­teurs dans le secteur de la finance, les fintech ont de vrais atouts du côté de la biomé­trie et de la cryp­to­gra­phie, notam­ment via les cryp­to­mon­naies et la block­chain.

Vous souhai­tez que vos colla­bo­ra­teurs en apprennent davan­tage sur les Fintechs ?

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