Actua­li­tés

Comment en finir avec le stress ?

Le stress est une illu­sion : il relève d’un déséqui­libre de percep­tion entre les contraintes et les ressources pour y répondre !

Par Julien Bouret – Le 25 octobre 2014

Le stress est une illu­sion : il relève d’un déséqui­libre de percep­tion entre les contraintes et les ressources pour y répondre. Résul­tat : gérer son stress est à la portée de tout le monde ! C’est la thèse que défend Julien Bouret dans la forma­tion Gestion du temps.


Petite devi­nette

D’après une décla­ra­tion du minis­tère du travail, je coûte­rais au moins 60 milliards d’eu­ros à la France. Je suis entre­tenu, voire appré­cié par bon nombre d’en­tre­prises. Pour­tant, les plus grands experts s’ac­cordent à dire que je ne suis pas utile, et qu’au contraire je ne rends service ni aux indi­vi­dus, ni aux entre­prises. Si je dispa­rais­sais demain, j’al­lé­ge­rais non seule­ment le trou de la sécu­rité sociale, mais surtout le quoti­dien de plus de 4 millions de personnes en France. Pour cela, mes victimes devraient comprendre ma vraie nature et inté­grer des méca­nismes de défense dans leur quoti­dien. Qui suis-je ? Vous l’avez peut-être deviné, il s’agit du stress… Au-delà de vous dres­ser un bref portrait du phéno­mène de stress, cette devi­nette est un constat aux enjeux simples mais impor­tants. Le stress est un véri­table problème de société, mais un problème soluble. Il existe des solu­tions effi­caces pour le gérer et le gommer de son quoti­dien. Ces solu­tions sont, avec un peu d’en­traî­ne­ment et de volonté, à la portée de tous.

Pourquoi le stress est une illu­sion ?

D’après l’agence euro­péenne pour la sécu­rité et la santé au travail, « un état de stress survient lorsqu’il y a déséqui­libre entre la percep­tion qu’une personne a des contraintes que lui impose son envi­ron­ne­ment et la percep­tion qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. » Cela peut paraître diffi­cile à conce­voir, mais le stress n’est jamais dû aux situa­tions que nous vivons, il est dû à l’idée que nous nous faisons de ces situa­tions. Le stress est fabriqué à partir de scéna­rios et de projec­tions mentales qui concernent la plupart du temps soit le passé (ce que nous pensons à propos de notre vécu) soit le futur (ce que nous pensons à propos de ce que nous allons vivre prochai­ne­ment). Autre­ment dit, le stress naît de nos percep­tions des situa­tions. Allons-nous être à la hauteur de telle ou telle tâche ? Esti­mons-nous être dans les temps pour termi­ner un travail urgent ? De telles inter­ro­ga­tions sont sources de stress. Pour comprendre la possi­bi­lité de gérer son stress, il faut comprendre que le stress est une expé­rience qui ne concerne que la personne qui la vit. Autre­ment dit, par rapport à une même situa­tion, deux personnes ne vivront pas le stress de même façon, et peut- être même, qu’une des deux personnes ne sera pas stres­sée du tout. Le stress n’est pas notre état natu­rel. Il est un état fabriqué en fonc­tion du regard que nous portons sur les situa­tions.

Pourquoi la gestion du stress est la portée de tout le monde ?

La gestion du stress est donc à portée de tous, car tout le monde est à même d’ap­prendre à chan­ger de regard sur les situa­tions qu’il traverse. La capa­cité à gérer son stress s’ac­quiert en s’en­traî­nant à adop­ter de nouvelles habi­tudes dans notre manière de perce­voir les « contraintes » du moment, ainsi que les « ressources » qui nous permet­tront d’y faire face. Pour gérer son stress, nous pouvons veiller à ne pas en fabriquer, et dans une optique encore plus inté­res­sante, nous pouvons trou­ver les bonnes dispo­si­tions pour créer du bien-être. C’est ce à quoi je vous invite dans la forma­tion “Gestion du temps. Dans cette forma­tion, je vous donne­rai des tech­niques pour muscler votre mental de façon à conser­ver votre séré­nité, même dans les situa­tions les plus désta­bi­li­santes. A l’is­sue de cette forma­tion, le stress ne sera plus une fata­lité pour vous, mais une dimen­sion que vous serez à même de gérer, tout en impac­tant posi­ti­ve­ment votre entou­rage. Vous serez aussi en mesure de décu­pler votre bien-être au travail, grâce notam­ment au déve­lop­pe­ment de « soft skills » (compé­tences natu­relles et intrin­sèques) telles que la confiance en vous, la créa­ti­vité, l’in­tel­li­gence émotion­nelle, la concen­tra­tion, l’em­pa­thie, entre autres.

Vous souhai­tez former vos colla­bo­ra­teurs sur la gestion de stress au travail ?

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