Digi­tal lear­ning et forma­tion

Saviez-vous qu’un dispo­si­tif de Digi­tal Lear­ning pouvait avoir plusieurs vies ?

Un dispo­si­tif de Digi­tal Lear­ning peut aller bien plus loin que la simple forma­tion. C’est un état d’es­prit qui peut avoir un réel impact sur l’en­tre­prise.

Par Philippe Lacroix – Le 5 avril 2018

Un projet de Digi­tal Lear­ning repose géné­ra­le­ment sur un parcours de forma­tion instru­menté et rythmé selon un calen­drier précis. Les acti­vi­tés péda­go­giques qui composent le parcours comportent des ressources qui peuvent être stan­dard ou sur mesure. Et les accom­pa­gne­ments péda­go­giques et tech­niques qui complètent le dispo­si­tif permettent de créer une dyna­mique sociale de groupe. 

Bien souvent enca­drée par une gestion de projet, toute cette belle méca­nique a pour objec­tif de faire suivre une expé­rience de forma­tion agréable et perfor­mante aux parti­ci­pants et d’en­tre­te­nir un inté­rêt constant pour la forma­tion.

On pour­rait donc penser qu’une fois le projet terminé et les parti­ci­pants formés, le dispo­si­tif se mette en sommeil jusqu’à une prochaine session. Or, il n’en est rien. Et c’est bien là l’un des inté­rêts prin­ci­paux d’un dispo­si­tif de Digi­tal Lear­ning : il peut avoir plusieurs vies !

  

La vie de la commu­nauté des parti­ci­pants

La réus­site d’un dispo­si­tif de Digi­tal Lear­ning repose sur une dyna­mique de groupe, où chaque parti­ci­pant peut inter­ve­nir en appor­tant des complé­ments d’in­for­ma­tion, posant des ques­tions, répon­dant à d’autres, voire en contri­buant à la correc­tion des devoirs des autres parti­ci­pants.

Si les outils mis à dispo­si­tion le permettent, il n’est pas rare qu’après la forma­tion la vie de la commu­nauté des parti­ci­pants se pour­suive. C’est même ce qu’il faut provoquer et entre­te­nir afin que le partage d’ex­pé­rience lors de la mise en pratique des appren­tis­sages profite à l’en­semble des parti­ci­pants.

Par la suite, à l’ou­ver­ture de nouvelles sessions, la commu­nauté exis­tante accueillera les parti­ci­pants de ces nouvelles sessions, qui pour­ront profi­ter de l’aide et du soutien des « anciens ».

Il est donc impor­tant d’an­ti­ci­per cette conti­nuité de vie des commu­nau­tés au-delà des dates des sessions, afin de ne pas frei­ner une dyna­mique spon­ta­née, riche et construc­tive.

La réuti­li­sa­tion des ressources

Les ressources elles aussi peuvent avoir d’autres usages que de soute­nir la forma­tion. Elles peuvent aisé­ment servir :

  • à révi­ser après la forma­tion,
  • à foca­li­ser des discus­sions entre les parti­ci­pants autour des sujets abor­dés par la forma­tion
  • à décou­vrir seul certains sujets,
  • à enri­chir d’autres forma­tions en appor­tant des complé­ments
  • à servir de piqûre de rappel

Il est donc impor­tant, au moment où ces ressources sont consti­tuées, de bien avoir en tête ces multiples usages afin de ne pas trop forte­ment les conno­ter avec le parcours qui les héberge.

Les effets du digital learning après la formation

L’ac­cul­tu­ra­tion digi­tale

Et enfin, cette expé­rience de forma­tion digi­tale permet une accul­tu­ra­tion aux outils pratiques et à état d’es­prit digi­tal.

Cette accul­tu­ra­tion aura une portée bien au-delà de la forma­tion, si votre entre­prise a entamé une trans­for­ma­tion digi­tale de son orga­ni­sa­tion.

Ayez donc en tête ce deuxième et impor­tant effet d’une forma­tion digi­tale afin de pouvoir l’ex­ploi­ter conjoin­te­ment avec les autres actions de digi­ta­li­sa­tion de votre entre­prise.

Ce que vous devez rete­nir

Conce­voir et déployer un dispo­si­tif de Digi­tal Lear­ning couvre bien sûr un besoin prin­ci­pal de forma­tion. Mais au-delà de ce premier besoin, sa nature même permet d’autres décli­nai­sons. C’est cette richesse d’usage qui permet de consi­dé­rer le digi­tal lear­ning sous l’angle d’un inves­tis­se­ment plutôt que d’une dépense.

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