Digi­tal lear­ning et forma­tion

Mais qui sont les prin­ci­paux acteurs d’un projet de Digi­tal Lear­ning ?

Avant de mettre en place une nouvelle forma­tion, il est impor­tant d’iden­ti­fier et de solli­ci­ter tous les acteurs d’un projet de Digi­tal Lear­ning.

Par Philippe Lacroix – Le 16 janvier 2018

Un projet de Digi­tal Lear­ning peut impliquer de nombreux acteurs, un peu plus qu’un projet de forma­tion tradi­tion­nel.

Les premiers acteurs semblent évident : l’équipe péda­go­gique et l’équipe tech­nique. Mais si l’on veut mettre toutes les chances de réus­site de son côté, la liste peut être un peu plus longue.

Prenons par exemple le cas d’un projet de parcours mixte (en salle et à distance) combi­nant un MOOC pour s’ap­pro­prier le sujet, suivi d’une séance de classe virtuelle pour faire le lien entre les connais­sances théo­riques et les mises en pratique dans votre entre­prise, et pour termi­ner une jour­née en salle pour ancrer les connais­sances et s’exer­cer sur des cas pratiques. Sympa­thique programme non ?

  

Iden­ti­fier toutes les parties prenantes d’un projet de Digi­tal Lear­ning

En premier lieu, vous devez dres­ser la liste de toutes les personnes direc­te­ment concer­nées par le projet :

  • le comman­di­taire de la forma­tion
  • les respon­sables et les mana­gers des services des parti­ci­pants 
  • le ou les experts du sujet
  • les forma­teurs qui anime­ront les classes virtuelles et les sessions en salle
  • l’équipe péda­go­gique qui va conce­voir en détail le dispo­si­tif

Mais sans oublier :

  • les personnes en charge de l’ac­com­pa­gne­ment péda­go­gique et tech­nique du parcours
  • la DSI pour les aspects tech­niques
  • les parti­ci­pants 

Et bien sûr :

  • le service forma­tion
  • et le service commu­ni­ca­tion

Et oui, la liste est longue, mais tant que le Digi­tal Lear­ning ne sera pas aussi fami­lier par ce dispo­si­tif que par les autres formes de forma­tion, il convient d’in­for­mer et de coor­don­ner tous ces acteurs.

Commu­niquer et coor­don­ner tous les acteurs

Un des facteurs de réus­site d’un projet de Digi­tal Lear­ning est la mise en place d’une bonne commu­ni­ca­tion avec toutes les parties prenantes. Si vous avez établi un cahier des charges, il contient toutes les infor­ma­tions impor­tantes à trans­mettre, si vous n’en dispo­sez pas, vous devrez rédi­ger un petit mémo qui présente le parcours de forma­tion dans les grandes lignes et le dérou­le­ment du projet dans sa globa­lité afin que l’en­semble des acteurs connaissent leurs rôles respec­tifs et leurs rela­tions.

Les principaux acteurs d'un projet de digital learning

Quels sont les acteurs à privi­lé­gier dans un projet de Digi­tal Lear­ning ?

Certaines rela­tions avec des parties prenantes sont à appuyer plus que d’autres :

  • Les mana­gers des parti­ci­pants, car ils devront les soute­nir et les accom­pa­gner dans leurs nouvelles expé­riences de forma­tion.
  • Le service commu­ni­ca­tion, car l’in­for­ma­tion diffu­sée sur ce nouveau format d’ap­pren­tis­sage doit être limpide et répé­tée.
  • La DSI car toutes les précau­tions doivent être prises pour que les éven­tuels risques tech­niques soient évités.
  • Et les forma­teurs, car ils doivent avoir une connais­sance parfaite de l’en­semble du parcours pour gérer des tran­si­tions « sans couture » entre toutes les moda­li­tés.

Les autres acteurs

  • l’équipe péda­go­gique qui doit être « à l’aise » avec toutes les moda­li­tés, même si la concep­tion de chaque contenu est réparti par des équipes dédiées à chacune des moda­li­tés
  • les experts qui doivent prendre en compte le dispo­si­tif dans son ensemble et non pas se concen­trer sur la moda­lité avec laquelle ils sont le plus à l’aise
  • le service forma­tion qui doit ajus­ter ses proces­sus et « oublier » quelques anciennes habi­tudes pour s’en consti­tuer de nouvelles
  • et bien sûr les parti­ci­pants pour qui aussi, c’est souvent la première expé­rience digi­tale.

Ce qu’il faut rete­nir
Pour Nous venons de le voir, un projet de Digi­tal Lear­ning implique de nombreux acteurs, qu’il faut faire travailler de façon trans­ver­sale et qu’il faut accom­pa­gner dans des dimen­sions péda­go­giques et tech­niques qui ne lui sont pas néces­sai­re­ment fami­lières.

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