Digi­tal lear­ning et forma­tion

Comment et pourquoi déve­lop­per le digi­tal lear­ning en entre­prise ?

Aujour­d’hui, le digi­tal lear­ning en entre­prise est devenu incon­tour­nable. Comment et pourquoi faut-il déve­lop­per cette nouvelle pratique dans sa société ?

Par Vero­nique Roche – Le 28 novembre 2017

Comme tout projet, il convient de réflé­chir à l’uti­lité de déve­lop­per le Digi­tal Lear­ning dans l’en­tre­prise.

Cela permet de donner du sens à ses actions de forma­teur mais aussi d’agir en cohé­rence avec l’en­vi­ron­ne­ment dans lequel on évolue.

Le niveau de digi­ta­li­sa­tion de l’en­tre­prise présen­tera un terrain plus ou moins favo­rable au digi­tal lear­ning selon qu’il est élevé ou non.

                    

Extrait vidéo de la forma­tion gratuite : Le Digi­tal Lear­ning pour les respon­sables forma­tion


Matu­rité digi­tale des entre­prises : deux cas de figures majeurs

Face à la digi­ta­li­sa­tion des acti­vi­tés et des proces­sus, il convient d’ap­pré­cier la matu­rité digi­tale des entre­prises.  De nombreuses méthodes permettent de le faire. Pour simpli­fier, nous allons parler de deux cas de figures majeurs.

Premier cas : l’en­tre­prise a un niveau de matu­rité digi­tale élevé.  Cela peut s’ex­pliquer par 3 raisons :

  • son acti­vité est liée au digi­tal, par exemple une start-up dans le domaine du numé­rique,

  • elle a été créée récem­ment et gran­dit natu­rel­le­ment avec les nouvelles tech­no­lo­gies,

  • elle est plus ancienne mais travaille depuis long­temps sur sa trans­for­ma­tion digi­tale.

Deuxième cas : l’en­tre­prise a un faible niveau de matu­rité digi­tale pour les raisons suivantes :

  • son coeur d’ac­ti­vité n’est pas concerné par le sujet

  • les diri­geants sont peu favo­rables, voire réfrac­taires, au sujet.

Vous vous en doutez, la posture du forma­teur sera diffé­rente selon le niveau de matu­rité digi­tale de l’en­tre­prise ou de l’or­ga­ni­sa­tion.  

  • Dans le cas d’un niveau élevé, le forma­teur se verra évoluer dans un contexte favo­rable et pourra expé­ri­men­ter le digi­tal lear­ning dans ses formules les plus pous­sées.

  • Dans le cas d’un niveau faible, il devien­dra pion­nier d’un mode de travail devenu incon­tour­nable.

Evolution de la formation et maturité digitale de l'entreprise

Pourquoi déve­lop­per le digi­tal lear­ning en entre­prise ?

A l’ori­gine du Digi­tal Lear­ning, il y a toujours une ou plusieurs bonnes raisons pour l’en­tre­prise ou l’or­ga­ni­sa­tion :

  • le Digi­tal Lear­ning peut être l’oc­ca­sion de corri­ger des travers de la forma­tion tradi­tion­nelle comme l’ab­sen­téisme, le faible taux de trans­po­si­tion des acquis… ce qui sera vrai en partie.

  • il permet de mobi­li­ser moins long­temps les colla­bo­ra­teurs tout en mettant à leur dispo­si­tion des forma­tions bien plus acces­sibles,

  • se montrer oppor­tu­niste en faisant vivre par exemple un équi­pe­ment récent en tablette, smart­phone dernière géné­ra­tion …

  • enfin, être cohé­rent avec le plan global de digi­ta­li­sa­tion de l’en­tre­prise. Former ses colla­bo­ra­teurs avec du digi­tal lear­ning leur permet aussi de déve­lop­per leurs compé­tences digi­tales en douceur (on apprend à travailler en groupe à distance, à utili­ser des outils colla­bo­ra­tifs, etc.).

Outils numériques et digital learning dans les entreprises

Quel est le rôle du forma­teur dans le digi­tal lear­ning en entre­prise ?

Le forma­teur est en passe de deve­nir l’ambas­sa­deur du Digi­tal Lear­ning. C’est un beau chal­lenge métier face auquel il faut prendre quelques précau­tions :

  • Faire bais­ser la pres­sion : la révo­lu­tion digi­tale est phéno­mé­nale ! On ne peut pas deve­nir expert du jour au lende­main. C’est un parcours de plusieurs mois pour s’ini­tier au Digi­tal Lear­ning, un peu comme apprendre une langue étran­gère.

  • Se former ou suivre une forma­tion. Dans un premier temps, je vous conseille de vous faire votre propre culture sur le sujet en inter­ro­geant des profes­sion­nels, en navi­gant sur les multiples blogs et sites… puis, pourquoi pas, de sélec­tion­ner une forma­tion à suivre lorsque vous aurez déjà quelques connais­sances qui vous permet­tront de bien la choi­sir.

  • Ne pas se lais­ser impres­sion­ner par le discours des tech­ni­ciens. Qui n’a pas connu un grand moment de soli­tude devant un ingé­nieur en tech­no­lo­gie, un inter­lo­cu­teur infor­ma­tique ou un web deve­lo­per ? Armez-vous de patience et posez toutes les ques­tions qui vous paraissent judi­cieuses.

Ce qu’il faut rete­nir

On observe un engoue­ment pour le digi­tal lear­ning. Tant mieux car le sujet est passion­nant ! 

Celui-ci s’im­plante plus ou moins faci­le­ment en fonc­tion de la matu­rité digi­tale de l’en­tre­prise. Quoi qu’il en soit, de nombreuses bonnes raisons justi­fient de s’in­té­res­ser au sujet : ne serait-ce que rendre la forma­tion plus acces­sible au plus grand nombre.

Enfin, le forma­teur qui a un rôle clé dans l’im­plé­men­ta­tion du digi­tal lear­ning dans son entre­prise, pren­dra quelques précau­tions pour s’ac­cul­tu­rer progres­si­ve­ment au sujet jusqu’à en deve­nir un véri­table ambas­sa­deur !

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