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Les cinq habi­tudes des profes­sion­nels les moins stres­sés

Et si le stress n’était pas une fata­lité, mais un état qu’il serait possible de dimi­nuer voire de suppri­mer en temps réel ? Certains profes­sion­nels aux profils variés ont appris à surfer serei­ne­ment sur leur aven­ture quoti­dienne, avec beau­coup moins de stress que la plupart des actifs français. Mais comment font-ils ? Quelles sont les habi­tudes des profes­sion­nels les moins stres­sés ? En voici cinq, que chaque personne peut apprendre à culti­ver au quoti­dien

Par Julien Bouret – Le 27 avril 2017

Et si le stress n’était pas une fata­lité, mais un état qu’il serait possible de dimi­nuer voire de suppri­mer en temps réel ? Certains profes­sion­nels aux profils variés ont appris à surfer serei­ne­ment sur leur aven­ture quoti­dienne, avec beau­coup moins de stress que la plupart des actifs français. Mais comment font-ils ? Quelles sont les habi­tudes des profes­sion­nels les moins stres­sés ? En voici cinq, que chaque personne peut apprendre à culti­ver au quoti­dien.


L’au­teur : Julien Bouret est Coach en bien-être profes­sion­nel, co-auteur de Le réflexe Soft Skills (Dunod) et  forma­teur anima­teur pour le MOOC Gestion du temps à l’ère du digi­tal.

 

1 – Ils ont appris à  iden­ti­fier rapi­de­ment l’ap­pa­ri­tion du stress chez eux, mais aussi chez autrui

De nombreux indi­ca­teurs permettent de savoir que l’on est stressé, comme l’aug­men­ta­tion du rythme cardiaque, une respi­ra­tion plus rapide qu’à la normale, un senti­ment de « boule au ventre » ou d’op­pres­sion au niveau du plexus solaire, des diffi­cul­tés à s’en­dor­mir et ou à faire des nuits complètes, ou encore des migraines ou un mal de dos. Une fois ce stress iden­ti­fié, ces personnes ont déve­loppé le réflexe de prendre le recul néces­saire pour « chan­ger de lunettes » sur la situa­tion, en la rela­ti­vi­sant, et en se rappe­lant que ce n’est pas la situa­tion qui est stres­sante, mais leur façon de l’in­ter­pré­ter.

 


2 – Ils savent se foca­li­ser sur l’ins­tant présent

Oui, car si vous ne le saviez pas encore, sachez que pour créer du stress, il vous faut « sortir de l’ins­tant présent » et créer des scéna­rios mentaux qui vous détournent de ce qui est réel­le­ment en train de se passer main­te­nant. Penser régu­liè­re­ment aux échéances qui arrivent, ou encore se remé­mo­rer ce que l’on n’a pas eu le temps de faire la veille en culpa­bi­li­sant sur son manque d’ef­fi­ca­cité, sont par exemple des atti­tudes qui mettent souvent en doute notre capa­cité à faire face aux situa­tions. C’est ce même doute qui est très souvent à l’ori­gine du stress. Un moyen simple et natu­rel pour apai­ser le stress et rester dans l’ins­tant présent (utilisé par les spor­tifs de haut niveau) consiste à porter son atten­tion pendant quelques instants (voire quelques minutes) sur le simple va et vient de sa respi­ra­tion. Ce focus sur la respi­ra­tion « cassera » les pensées anxio­gènes et pertur­bantes.


3 – Ils parviennent à donner un sens à leurs actions

Pas facile, lorsque la répar­ti­tion des rôles est très segmen­tée en entre­prise, de perce­voir l’im­pact réel de son travail. Les profes­sion­nels les moins stres­sés parviennent à adop­ter une vision claire du « pourquoi » de leurs actions. Cette vision claire qu’ils peuvent parta­ger à leurs collègues leur permettent aussi de se prému­nir contre un stres­seur profes­sion­nel très courant en France : le manque de recon­nais­sance. Être reconnu pour ses actions néces­site de pouvoir en parler avec clarté. Cette clarté peut être favo­ri­sée par la capa­cité à donner un cap précis qui justi­fie et oriente chaque tâche néces­saire pour aller dans la direc­tion voulue.

 


4 – Ils prennent des rendez-vous avec… eux-mêmes

Prendre du temps pour soi en allant faire du sport, faire quelques pas dans les couloirs, ou mieux, dehors, faire des pauses régu­lières, pratiquer la médi­ta­tion. Ces moments avec soi-même sont précieux pour prendre du recul, réor­ga­ni­ser ses idées, faire le tri de ses prio­ri­tés, se ressour­cer, décon­nec­ter des outils digi­taux et des urgences du moment. Le cerveau a besoin de ces moments pour se repo­ser, et les profes­sion­nels les moins stres­sés savent écou­ter ce besoin en program­mant régu­liè­re­ment de véri­tables temps pour eux.

 


5 – Ils ont une bonne gestion du temps

Ils ont appris à mettre en place un certain nombre de bonnes pratiques pour ne pas « subir le temps ». Parmi elles, on peut citer notam­ment la capa­cité à se rendre indis­po­nible à des moments choi­sis (télé­phone en mode avion et petit drapeau « Ne pas déran­ger » présent sur le coin du bureau par exemple) ; ou encore la limi­ta­tion des points de pertur­ba­tion tel que le fait de ne pas garder sa boîte mail ouverte toute la jour­née. En effet, avoir la possi­bi­lité de prendre connais­sance de chaque nouveau mail perturbe forte­ment l’at­ten­tion, et fait perdre un temps précieux pour se recon­cen­trer sur les tâches en cours.

 

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