Comprendre le digi­tal : enjeux et oppor­tu­ni­tés en entre­prise

Digi­tal, Numé­rique, Web, Busi­ness 2.0, toutes les termi­no­lo­gies sont bonnes pour dési­gner l’avè­ne­ment d’In­ter­net et de toutes ses appli­ca­tions aux marchés et aux entre­prises. Là où en France nous passons en moyenne 4,1 heures par jour sur Inter­net sur un ordi­na­teur et 1 heure sur un smart­phone, le digi­tal prend une place impor­tante dans la vie de nombreux français. Mais la compré­hen­sion du digi­tal, de sa culture, de ses enjeux et oppor­tu­ni­tés appa­raît comme encore peu appré­hen­dée par les entre­pre­neurs ainsi que par les géné­ra­tions plus anciennes. Qu’en-est-il donc ?

Le digi­tal : un nouvel univers, une nouvelle culture

Une véri­table culture du digi­tal

En quelques années, le monde digi­tal s’est ouvert, englo­bant tous les marchés tradi­tion­nels, du commerce de vête­ments, à l’ali­men­taire, en passant par divers services de concier­ge­rie ou encore de coaching en ligne. En fait, tout commerce physique peut aujour­d’hui se trou­ver sur Inter­net. Dans certains marchés, les vête­ments par exemple, les grands acteurs ont été obli­gés de s’adap­ter et de revoir tota­le­ment leurs circuits de vente, incluant un nouveau circuit plus court, celui de la vente par Inter­net. Parce que fina­le­ment le digi­tal, qu’il se maté­ria­lise à travers un ordi­na­teur fixe, portable, un smart­phone, une tablette, ou même tout récem­ment une montre connec­tée, fait désor­mais entiè­re­ment partie de la vie de nombreuses personnes dans le monde, appa­rais­sant alors comme une nouvelle façon de vivre sa vie tant le temps passé y est consi­dé­rable (un peu plus de 5 heures par jour en France comme nous le disions en intro­duc­tion).

Une vraie culture est née, confor­tée par une géné­ra­tion Y qui se construit en plein dans l’ère Inter­net, et pour laquelle les Mini­tel et autres timbres postaux paraissent déri­soires et dépas­sés. Mais là où cette culture tend à se géné­ra­li­ser à toutes les géné­ra­tions et toutes les strates de la société, de nombreux entre­pre­neurs et entre­prises tardent à prendre le cap.  

Une adap­ta­tion néces­saire pour toutes les entre­prises

Un enjeu essen­tiel

Au-delà de toutes les consi­dé­ra­tions éven­tuelles sur la culture digi­tale, il est néces­saire de préci­ser que le digi­tal consti­tue un enjeu primor­dial pour de nombreuses entre­prises. Ne s’en rendant pas forcé­ment compte de suite, les petites voire moyennes entre­prises se laissent rapi­de­ment submer­ger par la rapide crue digi­ta­li­sée. Bien que nous soyons désor­mais en plein dans cette ère numé­rique, les entre­prises en retard ou n’ayant jamais eu de contact avec le digi­tal, quel qu’il soit, sont nombreuses. Pas de site web, pas de présence sur les réseaux sociaux, pas de consi­dé­ra­tion de tous ces bruits et discus­sions 2.0, bref une absence totale là où se déplacent la plupart des marchés aujour­d’hui.  

De nombreuses oppor­tu­ni­tés

L’enjeu que consti­tue le digi­tal prend un sens parti­cu­lier avec les nombreuses oppor­tu­ni­tés qu’il apporte. Tout d’abord la visi­bi­lité perma­nente. En effet, être présent sur le web, c’est béné­fi­cier d’une visi­bi­lité 24/24h.  Toute personne tapant son nom ou celui de son acti­vité locale dans Google pourra, si elle a mis en place un mini­mum de prin­cipes élémen­taires, voir son site web appa­raître ainsi que ses diffé­rents réseaux sociaux. Tout l’in­té­rêt repose sur cet accrois­se­ment de la visi­bi­lité, où la recherche d’un “serru­rier dans 3ème arron­dis­se­ment pari­sien” peut offrir une forte augmen­ta­tion du chiffre d’af­faires des “Serru­re­rie Gravocles” et “Serru­rier Paris 3ème” arri­vant en 1er et 2ème sur le moteur de recherche.     

Google étant devenu le premier lieu de recherche d’in­for­ma­tions en tout genre, il est abso­lu­ment néces­saire d’y figu­rer, comme pour l’an­nuaire ou le Mini­tel, il y a désor­mais quelques années. Ensuite une compré­hen­sion des besoins et attentes de ses consom­ma­teurs. Inter­net permet d’ob­ser­ver ce qu’il se dit et en garde trace, chose qui n’existe pas dans la vie “réelle” de tous les jours, lors de conver­sa­tions. Sur le web, il est possible de comprendre les échanges entre les inter­nautes, d’obser­ver les discus­sions entre les socio­nautes (personnes sur les réseaux sociaux Face­book, Twit­ter, Linke­dIn etc..), d’analy­ser certaines tendances de marché, etc.. Tous ces signaux sont percep­tibles à travers la mise en place d’une veille, afin de ne pas lais­ser passer la moindre infor­ma­tion sur l’en­tre­prise, son marché ou même ses concur­rents. Deve­nir acteur est juste­ment une autre oppor­tu­nité. Le busi­ness évolue avec ou sans l’en­tre­prise, mais il évoluera quoi qu’il en soit. Il est donc impor­tant de deve­nir acteur pour contrô­ler les infor­ma­tions qui circulent autour de l’en­tre­prise. Ainsi, prendre en main son entre­prise sur le digi­tal, c’est deve­nir acteur et ne plus fermer les yeux sur les dizaines, centaines voire milliers d’in­ter­ac­tions autour de sa marque. Outre ces 3 grandes oppor­tu­ni­tés “Être visible”, “Agir” et “Comprendre son marché et ses consom­ma­teurs”, le digi­tal a de grandes pers­pec­tives d’ave­nir devant lui, au point de voir certains commerces tradi­tion­nels malheu­reu­se­ment détruits par cette rafale numé­rique.   

Inter­net : Être visible, Agir, Comprendre son marché et ses consom­ma­teurs

Comprendre le digi­tal pour exis­ter sur Inter­net

Mais fina­le­ment, après avoir fait ces constats sur les diffi­cul­tés des entre­prises à prendre la juste mesure du digi­tal, malgré sa néces­sité abso­lue, la ques­tion se pose de savoir pourquoi de nombreux entre­pre­neurs et entre­prises n’existent pas sur le web ! En fait, le constat est assez simple : pour pouvoir appré­hen­der Inter­net, exis­ter sur la toile et pouvoir déve­lop­per son busi­ness ou sa visi­bi­lité en ligne, il est néces­saire de comprendre ce qu’est le digi­tal et quels en sont les codes, les expres­sions et les termi­no­lo­gies qui le défi­nissent.   

Que signi­fie l’e-répu­ta­tion ?  Qu’est-ce que le SEO, ou réfé­ren­ce­ment natu­rel ?

Qu’est-ce que le crowd­fun­ding ?

Bref, de nombreux termes qui doivent être compris pour pouvoir démar­rer de la meilleure façon possible sur Inter­net.  

Mais comment comprendre le digi­tal alors ?

A vrai dire ce n’est pas  si simple que ça de premier abord. Comprendre le digi­tal, c’est avant tout s’im­mer­ger dans ce qui le construit : les termes employés, les outils de base, les prin­ci­paux conseils essen­tiels, et les façons de penser sur Inter­net. En un mot, appré­hen­der et adop­ter la culture digi­tale. Outre les ressources clas­siques des librai­ries (livres et jour­naux par exemple), nous vous conseillons 3 ressources web impor­tantes :

• Les blogs vont offrir une visi­bi­lité sur de nombreuse astuces, diffé­rents tuto­riels, et de nombreux articles autour du digi­tal, de l’en­tre­pre­neu­riat et du marke­ting. Ce sont des conte­nus inté­res­sant grâce à leur fréquence régu­lière et les conseils opéra­tion­nels qu’ils peuvent appor­ter.
• Des ressources plus premium comme des livres blancs ou des vidéos vont propo­ser des infor­ma­tions plus expertes encore. Ce sont des conte­nus moins communs mais qui vont venir complé­ter les articles, tout en s’at­tar­dant davan­tage sur le fond et sur l’ana­lyse de la présence web des entre­prises.
• Les SPOC et cours en ligne. Nous vous conseillons d’ailleurs le SPOC “La Culture Digi­tal pour Tous” que nous déve­lop­pons en colla­bo­ra­tion avec Antoine Amiel. Il a pour objec­tif d’of­frir tous les éléments fonda­men­taux à l’ac­qui­si­tion d’une culture digi­tale en passant par :
  • l’iden­ti­fi­ca­tion de l’im­pact du digi­tal sur son travail au quoti­dien,
  • la compré­hen­sion des enjeux du digi­tal pour les entre­prises,
  • les conseils pour s’adap­ter et profi­ter des oppor­tu­ni­tés offertes par le digi­tal.

C’est ainsi qu’avec ces  ressources, il vous est possible de décou­vrir le digi­tal, et d’ac­qué­rir une culture suffi­sante pour enfin vous lancer et ne pas attendre que vos concur­rents le fassent, et que votre entre­prise ne prenne un temps de retard trop impor­tant.