Extrait de la vidéo de formation : MOOC Le digital et la banque
Aujourd’hui, nous allons voir ensemble que la banque n’a plus le monopole des services bancaires. De nombreux acteurs proposent en effet désormais des offres de services reposant sur le digital et qui répondent aux besoins principaux des clients du secteur bancaire. En route !
Embrassant les nouvelles opportunités dessinées par les changements d’usage, et profitant des avancées de la technologie et les opportunités liées à l’ouverture du marché par les évolutions réglementaires récentes (notamment la Directive Européenne sur les Services de Paiement - la DSP2), de nouveaux modèles de banques et de services bancaires voient le jour : l’agrégation de comptes bancaires !
Fini les interminables rapprochements bancaires et la revue de piles de reçus de cartes bleues : les agrégateurs bancaires vous permettent d’enfin consulter toutes vos dépenses et revenus, afin d’optimiser la gestion de budget dans une application qui centralise le tout !
Encadrés par la DSP2, les agrégateurs bancaires pourront dès janvier 2018 offrir à leurs utilisateurs une vision à 360° de leurs finances et lancer pour eux des opérations bancaires comme des virements, voire proposer du conseil patrimonial. Avec, à la clef, l'opportunité pour ces jeunes pousses de s'accaparer la relation directe avec le client. Pour l’instant, les principaux acteurs sont des fintechs (Linxo, Bankin), mais Fiduceo a été rachetée par Boursorama, filiale de la Société Générale.
Et il se murmure que la plupart des banques travaillent à des solutions d’agrégation en interne pour proposer à leurs clients de centraliser toutes leurs opérations bancaires sur leur plateforme mobile !
La principale famille de moyens de paiement innovants, c’est bien sûr le paiement électronique (carte à puce sur terminal de paiement).
Mais l’explosion de l’usage des smartphones donne une place grandissante au paiement mobile, ou « m-payment ». D’ailleurs, d’autres acteurs que ceux issus de secteurs bancaires se sont lancés sur le créneau des nouveaux moyens de paiement, dont les géants d’Internet tels que Google (avec Checkout, fondu en novembre 2012 dans le Google Wallet)
Les banques ont déjà tenté de riposter en développant leur propre portefeuille électronique (S-Money pour BPCE, Paylib par BNP Paribas, La Banque Postale et Société Générale, etc.) mais la concurrence est rude, regardez ce que fait Lydia par exemple...
Le financement participatif, ou crowdfunding en anglais, est un mode de collecte de fonds, réalisé via une plateforme internet, permettant de financer un projet. Il y a plusieurs familles de financement participatif. Comme nous sommes dans la banque, nous allons nous concentrer sur le métier du financement des entreprises.
Le financement participatif s'intéresse à toutes les sortes de projets. Deux principales formes de contributions sont proposées aux financeurs :
En France, la culture du prêt étant plus forte que celle de l’investissement en actions, c’est surtout le financement participatif en prêt qui est parvenu à proposer une offre de financement alternative. Lendix, leader sur ce marché a ainsi prêté 45 millions d’Euros en 2016 et prévoit de prêter trois fois plus en 2017 ! Une alternative sérieuse au financement bancaire pour les TPE et PME ?
La gestion du compte bancaire, le paiement et le financement sont les trois métiers principaux de la banque. Et les nouveaux services “bancaires” se sont digitalisés à grande vitesse. Il sera intéressant de voir comment ces services - historiquement uniquement proposés par les banques - vont cohabiter dans un écosystème d’offres de services où les banques seront partenaires et concurrentes de plateformes digitales, de fintechs, voire de sociétés technologiques étrangères.
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