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Produire au bon moment et au meilleur coût avec Scrum

Examinons comment le processus scrum permet de produire au bon moment, tout en limitant les dérives de délais et de budget.

Par Florent Lothon – Le 30 janvier 2017


Découvrez comment la méthodologie agile permet de produire au bon moment, tout en optimisant les dérives de coûts et de délais. Pour mieux comprendre, passons en revue l’ensemble du déroulement du processus scrum.



Extrait de la vidéo de formation Entreprise Agile

Une fois que la vision du produit ou service à réaliser est claire, il est temps de mobiliser une équipe chargée de sa mise en oeuvre et de basculer en « mode projet ». Parmi les « outils » agiles à notre disposition pour réaliser un projet, en particulier complexe, il y a le cadre méthodologique agile Scrum. Largement éprouvé, documenté et gratuit. Comme il s’agit d’un simple cadre méthodologique, il peut s’adapter à des tas de contextes et secteurs différents pour peu qu’on reste sur des notions d’équipe et de projet, même si son secteur d’origine est celui des projets de développement logiciel. Scrum va permettre de démultiplier les chances de succès du projet à travers différents leviers : d’optimisation du délais de sortie d’une première version du produit ou du service, de réduction des risques du projet, de motivation de l’équipe, etc.

Le product backlog de scrum


Le Product Backlog

Nous allons maintenant voir ensemble le déroulement du processus Scrum dans les grandes lignes. Dans un projet Scrum, tout commence avec le rôle de Product Owner qui porte la vision du produit que l’on souhaite réaliser et représente les futurs utilisateurs de ce dernier. Il centralise dans ce qu’on appelle le Product Backlog l’ensemble de ses besoins ou exigences associés à la mise en oeuvre. Le Product Owner ordonnance le Product Backlog, en s’efforçant de mettre en haut de ce dernier des éléments qui apportent une forte valeur ajoutée au produit, ou considérés comme indispensables à une première version de celui-ci. Et en bas, des éléments moins importants, qui sont généralement des éléments à faible valeur ajoutée et coûteux. Ce travail permet de sécuriser le projet en s’assurant que l’on va livrer tôt un produit déjà utilisable. Même s’il n’offre pas tous les services qu’on a prévu et que même en cas d’arrêt du projet, le produit sera exploitable.

On découpe également le temps en intervalles courts – d’un mois maximum – et réguliers qu’on appelle sprints.

Une fois que le Product Backlog est prêt et qu’on a convenu de la durée des sprints, on peut démarrer le premier sprint en procédant à la réunion de planification de ce dernier. Cette réunion consiste tout simplement à sélectionner un sous-ensemble d’éléments du Product Backlog qui seront réalisés dans le cadre du sprint qui démarre.

Le sprint au coeur de la méthodologie scrum


Déroulement du sprint

Une fois la planification de sprint terminée, les travaux de réalisation commencent. Chaque jour, au cours de la mêlée quotidienne, l’équipe chargée de construire le produit se synchronise et inspecte son avancement vis-à-vis de l’objectif du sprint. Elle planifie ses actions pour les prochaines 24 heures. Cette réunion est limitée à 15 minutes. 

Le sprint se termine par les réunions successives de revue de sprint puis de rétrospective de sprint.

Lors de la revue de sprint, le produit ou service enrichi par les travaux du sprint écoulé est présenté aux parties prenantes. Parmi les parties prenantes et selon le contexte, on peut par exemple inviter un panel d’utilisateurs dont les retours seront très utiles, des représentants des services marketing et communication, les sponsors du projet qui pourront voire le fruit concret de leurs investissements, etc… On évite ainsi l’effet tunnel.

Enfin la rétrospective de sprint quant à elle consiste à tirer profit de l’expérience vécue sur le sprint écoulé, pour améliorer l’efficacité du processus de réalisation dès le sprint suivant. Ensuite on boucle en passant à la planification du sprint suivant.

Posture managériale agile


Le management agile

Le management quant à lui, est basé sur la confiance, le soutien et l’auto-organisation de l’équipe. Plus concrètement, personne, pas même un chef de projet n’a d’autorité pour dire à l’équipe comment s’organiser pour atteindre l’objectif de chaque sprint et réaliser le produit. Ni pour estimer l’effort à fournir ou imposer la quantité de travail à réaliser sur un sprint. Le niveau de qualité attendu quant à lui est clairement explicité. Ce principe d’organisation et cette responsabilisation permettent à la fois de mettre à profit l’intelligence collective de l’équipe et d’avoir un niveau d’engagement maximal de sa part.

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