Digi­tal lear­ning et forma­tion

Le blen­ded lear­ning et les MOOC : comment ça marche ?

Avec le digi­tal lear­ning, les respon­sables forma­tion font leur trans­for­ma­tion digi­ta­le… et se posent beau­coup de ques­tions.

Par Pierre Monclos – Le 26 juin 2017

Avec le digi­tal lear­ning, les respon­sables forma­tion font leur trans­for­ma­tion digi­ta­le… et se posent beau­coup de ques­tions. Dans cette série de chro­niques, Pierre Monclos répond aux prin­ci­pales inter­ro­ga­tions des respon­sables forma­tion.

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Le blen­ded-lear­ning avec les MOOC, comment ça marche ?

On allie déjà depuis long­temps l’e-lear­ning et le présen­tiel pour créer des dispo­si­tifs de forma­tion mixtes. Mais il reste très diffi­cile d’en­ga­ger les parti­ci­pants sur tout le dispo­si­tif ! L’ar­ri­vée des MOOC permet de propo­ser une nouvelle approche plus effi­cace du blen­ded-lear­ning. Il fait parti des nouveaux formats digi­taux du blen­ded lear­ning.
Concrè­te­ment il s’agit de complé­ter la partie présen­tielle par une forma­tion en ligne qui contient 3 ingré­dient indis­pen­sables propres aux MOOC :

  1. Du colla­bo­ra­tif, pour que les parti­ci­pants ne soient pas seuls dans cette partie en ligne et qu’il fassent connais­sance avec la promo­tion qu’ils retrou­ve­ront lors de la partie présen­tielle
  2. Des échanges avec le forma­teur, pour que les parti­ci­pants progressent effi­ca­ce­ment et qu’ils créent un premier lien avec ce forma­teur
  3. Et des acti­vi­tés péda­go­giques, pour que les parti­ci­pants soient actifs, qu’ils entrent déjà dans la dimen­sion pratique et concrète du sujet, et qu’ils commencent ainsi à déve­lop­per leurs nouvelles compé­tences.

Saviez-vous que le blen­ded lear­ning fait parti des 3 tendances du digi­tal lear­ning ?


Peut-on utili­ser des MOOC gratuits ?

Tout à fait. On peut par exemple choi­sir un MOOC sur le digi­tal lear­ning, qu’on complè­tera dans l’en­tre­prise par 2 ateliers présen­tiels, au milieu et à la fin du MOOC. Cepen­dant il faudra dispo­ser d’un forma­teur pour animer ces ateliers, et trou­ver un espace dédié en ligne pour les échanges entre appre­nants et forma­teur. Sinon leurs échanges seront noyés au milieu de ceux de tous les autres parti­ci­pants du MOOC.


Peut-on (et doit-on) priva­ti­ser le MOOC ?

D’un point de vue péda­go­gique, c’est l’op­tion la plus effi­cace pour faire du blen­ded-lear­ning. Le fait de priva­ti­ser le MOOC, c’est-à-dire de jouer une session dédiée au sein d’une entre­prise, permet de person­na­li­ser 3 éléments impor­tants :

  1. On choi­sit le rythme du dispo­si­tif et son contenu (on peut par exemple faire 2 semaines en ligne, puis une jour­née en présen­tiel, puis plus tard refaire 2 semaines en ligne)
  2. On a une véri­table promo­tion de parti­ci­pants qui suivent tous le même dispo­si­tif, ce qui opti­mise le social lear­ning
  3. Et enfin on peut adap­ter les acti­vi­tés péda­go­giques et les appliquer à des situa­tions réelles de l’en­tre­prise

À noter que le format SPOC est égale­ment une nouvelle approche du blen­ded lear­ning.

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